Moyens et engagements
L’humain au premier plan
Le conseil de direction est une prestation intellectuelle. J’ai travaillé dans des structures de renom et je sais combien la qualité du consultant, de l’homme qui l’incarne fait la différence. Et j’ai d’abord le plaisir de travailler avec et pour des hommes, avant de travailler pour une ou des raisons sociales, car seuls les hommes ont de l’intelligence et des sentiments. Donc demander à un consultant ses références en pensant raisons sociales est une erreur. Par contre, savoir s’il collabore dans la durée avec des dirigeants est plus informatif. Donc bien plus que les moyens technologiques, la méthodologie et le pragmatisme, sur base d’un relationnel empathique et sincère, sont les vertus essentielles du consultant.
Des solutions à la source des problèmes
Je suis plutôt du genre logique et méthodique, capable de suivre plusieurs pistes ou dossiers à la fois sans parti pris. Pluridisciplinaire et ouvert d’esprit, mon objectif est de cerner le problème derrière le ou les symptômes identifiés, ressentis ou non-dits. Ensuite, je travaille à la solution en interactivité avec les dirigeants de l’entreprise pour prendre l’engagement de la réussite avec fidélité et fiabilité. Et c’est là l’essentiel. C’est, au-delà des modes et des concepts, ce que j’appelle le « BSP », le Bon Sens Paysan. Car comme le paysan doit tenir compte de son terroir et des éléments climatiques, un dirigeant doit tenir compte de la sociologie de ses personnels et de l’environnement des affaires.
Un engagement de résultats
Combien de fois ai-je entendu des boutades du genre « le conseilleur n’est pas le payeur » ou « un consultant vous demande votre montre et vous vend l’heure » ? Interviewé par Camal Gallouj pour le livre « manager le conseil » de Jean Gadrey, j’avais suggéré que le consultant doit être un collaborateur conseil temporaire et disponible auprès du dirigeant qui le mandate. Pas un offreur de services qui facture une prestation définie. Le conseil, bien qu’indépendant d’esprit, a un mandant à qui il doit fidélité et reporting, donc engagement.
De manière concrète, mes contrats sont uniques dans la profession. Juridiquement, un contrat de conseil est un contrat de moyens, pas de résultat. Les miens incluent des clauses de résultats quand il s’agit de mettre en œuvre ce que je préconise ou de prendre un engagement de durée de mission pour une recherche par approche directe. Car gardons à l’esprit que « le temps, c’est de l’argent ». Et, en tant que conseil, je dois vous faire gagner de l’argent. Mes actions doivent avoir un retour sur investissement.